Fun Facts :
1 / Le fait qu’Allowin utilise des craies est dû à l’influence du premier anime de Fullmetal Alchemist (2003), cette image d’Edward Elric accroupi en train de dessiner un cercle de transmutation alchimique. Je m’en suis rendu compte quand j’ai commencé à écrire cette histoire de façon plus sérieuse et à la visualiser ! Quant aux couleurs, l’idée s’est imposée naturellement, les couleurs ont un sens et un impact sur nos ressentis, il était logique qu’elles aient un impact sur la magie. « Les Couleurs », un extrait du Dictionnaire universel d’Antoine Furetière, publié chez Zulma, m’a bien servi.
2 / Parlant d’influences : la magie telle qu’elle est décrite dans le monde de L’Autre Côté des ombres, en tant que part intégrale du quotidien de ses habitants, vient bien évidemment en premier lieu des contes de fées. Mais c’est Diana Wynne Jones, une autrice britannique que je recommande sans modération, qui a gravé définitivement cet amour de la magie « ordinaire » en moi, d’un monde qui est le nôtre, mais saupoudré de merveilleux.
3 / La magie du Nom est aussi issue du folklore : avoir le nom de quelqu’un donne du pouvoir sur cette personne (pensez au nain Tracassin dans le conte populaire retranscrit par les frères Grimm, par exemple), le fait que le pouvoir réside du coup dans le nom en a découlé. Et avec ça, l’opposition à un autre type de magie « classique », celle qui utilise le sang.
4 / Il est né du folklore lui aussi : celui qui dit que les fées ne vous donnent jamais rien gratuitement. Je l’ai développé jusqu’à obtenir ce monde où l’apocalypse a été évitée de justesse, où des puissances, dans leur quête de pouvoir, ont failli s’autodétruire et doivent trouver en urgence un moyen d’éviter que cela recommence : en maintenant ce fameux équilibre entre les différentes factions (comment ça, ça vous rappelle le nucléaire?)
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