D'où t'est venue l'idée d'ancrer ton récit dans l'univers de la cuisine ?
Je travaillais dans un petit pub de Cornouailles qui ressemblait beaucoup à l’environnement de Partager son horizon. Toute personne qui a travaillé dans une cuisine professionnelle exiguë en plein pic de la saison touristique sait que ça peut être un endroit intense. Travailler dans ma propre version de L’Ancre m’a ouvert les yeux sur la façon dont certains chefs se nourrissent de la pression, tandis que d’autres deviennent explosifs !
Qu'est-ce que tu aimes dans les romances enemies to lovers ?
J’aime la friction initiale tant qu’il y a un élément de crédibilité, parce qu’il est difficile de commencer à apprécier les gens réellement mauvais !
Dans Partager son horizon, l’aspect « ennemi » est externe. La compétition qui les a poussés à s’affronter est déjà terminée et nous sommes témoins des répercussions, quand Jude, qui a tout perdu, doit faire confiance à Rob qui a gagné tout ce qu’il désirait.
Les deux hommes méritent leur happy end, après des débuts difficiles ensemble, donc ça devient rapidement un roman « seconde chance », qui est mon trope préféré.
À quel personnage t'identifies-tu le plus en termes de personnalité ?
Au deux !
Je partage le besoin de solitude et d’introspection de Jude, car ça nourrit mon processus créatif. En revanche, comme Rob, j’adore m’amuser. Il est le rayon de soleil dont Jude avait besoin pour être heureux. Les deux ont l’esprit de famille, comme moi.
Leur instinct de reconstruire après une épreuve était facile à écrire, car j’ai vécu des expériences similaires. Ce désir fait partie de ce qui les rend si parfaits ensemble. Ils sont l’ancre l’un de l’autre et j’espère que les lecteur·ice·s aiment découvrir leur chemin pour se retrouver autant que j’ai aimé écrire Partager son horizon.
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