Pourquoi avoir décidé de faire une réécriture de Sherlock Holmes ?
Holmes et Watson sont mes personnages préférés depuis des années et ils ont la particularité d’avoir été adaptés des centaines de fois, de plein de manières différentes ! J’ai un faible pour les histoires réinventées, je trouve ça formidable, la façon dont les récits s’enrichissent et se complètent en adoptant de nouveaux points de vue. Il faut aussi avouer que j’ai commencé à écrire de vrais récits vers la fin du lycée, et que c’est aussi la période où je me suis laissé embarquée dans les fan fictions… C’est donc tout naturellement qu’ils sont venus sous ma plume ! Je les ai écrits de dizaines de façons différentes, amis, amants, steampunk, vampires… Ils font partie de mon histoire personnelle, en quelque sorte, ils m’ont vu grandir. Dans les Amants de Baker Street, j’avais envie de reprendre le canon (les écrits originaux) et d’y être très fidèle, tout en proposant ma version.
Pourquoi le couple Holmes/Watson ?
Ce qui m’a instantanément plus dans les aventures de Sherlock Holmes, c’est la relation de ce dernier avec Watson. Le reste n’était qu’accessoire, à mes yeux : j’aimais les voir vivre des aventures, habiter ensemble, échanger, etc. Pour moi, cette relation est le cœur des histoires, c’est ce qui rend attachant ce détective si atypique, et qui nous permet de nous sentir touchés par les intrigues. Enfant, je n’imaginais cette relation que platonique, mais, au fur et à mesure que je découvrais de nouvelles interprétations (je suis loin d’être la première à les voir comme des amants !), je suis devenue fascinée par la force de cette possible romance. Cela ne m’empêche pas d’apprécier les adaptations où leur relation est platonique, mais je dois avouer qu’ils forment mon couple préféré !
Ton enquête préférée de Sherlock Holmes ?
Sans hésiter, la nouvelle des Trois Garrideb. Celles et ceux qui me connaissent savent que j’aime quand un personnage est blessé… et que l’autre lui fait une véritable déclaration d’amour en retour. Oui, oui, dans le texte ! (Si vous pensez que je connais le passage par cœur, eh bien… vous aurez peut-être raison)
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