Comment vous organisez-vous pour écrire à quatre mains ?
Lisa : Nous ne nous organisons pas. Nous sommes les personnes les plus désorganisées de la planète. Je sais que certains écrivain·e·s vont prendre un personnage chacun·e·s et alterner les chapitres, mais JA et moi nous contentons de foncer tête baissée et voir où ça nous mène.
J.A : C’est tout à fait vrai. C’est le chaos.
Vous êtes-vous inspirées de votre propre expérience universitaire pour écrire la série ?
Lisa : Les universités australiennes n’ont pas de fraternités, donc j’ai toujours été fascinée par l’étrangeté du concept – la plupart des réactions de Mark Cooper seraient les miennes aussi, je pense. Quand j’étais à la fac, je n’habitais même pas dans une résidence sur le campus, donc je n’ai jamais vraiment fait l’expérience de la « vie étudiante ». C’était la même chose qu’aller à l’école pour moi : j’allais en cours (ou pas, le plus souvent) et rentrais à la maison à la fin de la journée. J’imagine que ça aurait été amusant de vivre un peu en résidence, mais, en même temps, la plupart de mes amis qui logeaient sur le campus adoraient dormir chez moi, à la place. Ça leur donnait l’occasion de vivre de nouveau dans une vraie maison pendant quelques jours !
J.A : Je n’avais rien à voir avec les fraternités ou les sororités de mon université, à part une fois où un ami m’a invitée au bal de sa fraternité et que j’ai accepté parce qu’il y aurait de la nourriture gratuite. J’ai attendu que tout le monde se lève pour danser et j’ai eu du rab de dessert en restant à table. Je trouve aussi que le système est intéressant. Un bon nombre de mes ami·e·s étaient dans des fraternités ou des sororités, donc j’ai pu constater les différences entre chaque endroit.
D'après vous, quels sont les ingrédients pour créer le parfait héros de romance ?
Lisa : Je crois qu’en premier lieu, on doit pouvoir s’identifier à lui. Je me fiche des héros parfaits, je m’intéresse à ceux à qui leur foyer manque la première fois qu’ils partent pour l’université, ceux qui ont des difficultés en classe, qui essaient de se trouver des amis et de s’intégrer ou qui débarquent dans la vie d’adulte et qui prennent leurs marques. Je pense que ce ne sont pas que des expériences étudiantes, ce sont des expériences humaines, et j’aime voir des héros apprendre à se trouver tout en essayant de comprendre ce qu’est l’amour. J’aime quand ces héros ont droit à leur happy end.
J.A : Ouais, j’aime voir les personnages être en difficulté. J’aime la complexité. Je préfère les héros qui ne font pas toujours ce qui est juste.
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