- Juste devant toi est le livre avec lequel j’ai commencé à mettre en place une routine d’écriture. Je m’installais à mon bureau avec le premier de ma longue série de mugs de café (à l’époque, je crois bien avoir dépassé le litre/jour) un fond sonore musical – Spotify est mon meilleur ami depuis cette époque et compte désormais une playlist de plus de 600 titres. Il me fallait aussi des nounours choco-guimauve sans lesquels je ne pouvais bien sûr pas trouver l’inspiration. Résultat, l’inspiration est bien venue, mais accompagnée de ses potes : les kilos superflus ! Aujourd’hui, je ne bois plus de café, je lui préfère le thé. Et j’ai dit adieu aux nounours choco-guimauve – trop dangereux, ces trucs-là. Mais si quelqu’un veut m’en offrir, je ne dirai pas non !
- Au départ, Juste devant toi devait être une romance « normale », contemporaine. Je n’avais pas prévu la touche de suspense. C’est arrivé comme ça, sans faire exprès. Ma binôme de travail m’a traitée de folle lorsqu’elle a vu la tournure que prenait mon manuscrit. Je n’ai plus écrit de romance à suspense (parce que j’ai pas trouvé d’autre sujet qui m’incite à le faire), mais je bosse toujours avec ma binômette.
- N’était pas prévu non plus de devoir gérer les points de vue de plusieurs personnages à la fois. Ça, c’était un truc totalement inédit. Un soir où j’écrivais, j’ai entendu une petite voix dans ma tête qui me racontait un truc qui allait parfaitement avec l’histoire. Le problème, c’est que ce n’était pas la voix de l’un de mes deux héros, mais celle d’un des persos secondaires, et j’avais beau lui dire de se taire, rien n’y faisait. Il fallait toujours qu’elle parle plus fort que les autres. Cela s’est calmé lorsque j’ai cédé et commencé à écrire selon son point de vue. Du coup, je me suis retrouvée avec quatre personnages principaux. L’angoisse ! Pour la petite histoire, je n’ai plus jamais recommencé. C’est trop fatigant de devoir écrire plus de deux points de vue différents !
- Lorsque je commence à bosser sur une histoire, je pars toujours avec un titre provisoire. C’est un des trucs qu’il me faut ab-so-lu-ment pour pouvoir travailler, de même qu’une couverture provisoire afin d’avoir un visuel auquel me raccrocher, et un synopsis. « Juste devant toi » n’était pas le titre auquel j’avais pensé en commençant le manuscrit, en premier lieu, c’était plutôt quelque chose comme… « Droit au cœur », je crois.
- J’ai écrit la scène intime entre Adam et Margaux au rythme de Don’t Stop Me Now de Queen. Je trouvais qu’elle collait parfaitement à l’instant et à l’état d’esprit d’Adam.
- Je suis fan de Stephen King et j’ai toujours adoré la façon dont il dépeignait le Maine dans ses romans. C’est ce qui m’a influencée à placer mon histoire dans ce même État des USA, dans lequel je rêve d’aller un jour, plus précisément sur l’île de Mount Desert. D’ailleurs, plusieurs de mes autres romances se déroulent dans le Maine.
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