1 / Peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Je m’appelle Nicolas Jamonneau, je vis à Paris et je suis illustrateur freelance depuis maintenant 8 ans. J’ai la chance de travailler pour de nombreux projets notamment dans le domaine de l’édition, en réalisant des couvertures de romans (entre autres). Je fais principalement ce qu’on appelle de la peinture digitale. Je développe mon univers et les divers projets qu’on me confie avec ma tablette graphique en travaillant sur le logiciel Photoshop.
2 / Comment définirais-tu ton style ? As-tu des influences artistiques et quelles sont tes inspirations ?
On m’a souvent attribué un style éthéré. Il est vrai que j’aime les univers oniriques qui peuvent mêler des éléments à la fois doux et sombres, que je me plais à retranscrire la plupart du temps à travers des portraits. J’ai naturellement toujours été attiré par l’imaginaire et le fantastique mais je dois dire que mes inspirations sont assez diverses.
Parmi elles, j’ai grandi avec les œuvres de Tim Burton et Miyazaki, je pourrais également citer Alfons Mucha. J’aime l’ère victorienne, les peintures romantiques, le monde du tatouage, l’ésotérisme, les cabinets de curiosités…
Aussi, une idée peut très bien me venir à l’écoute d’une chanson, en visionnant un film ou une série, ou même un défilé de mode… l’inspiration est partout !
3 / Quel a été ton parcours pour devenir illustrateur freelance ?
Après un bac Littéraire, je me suis dirigé vers une formation de graphiste publicitaire que j’ai effectué pendant 3 ans à Paris. A cette période, je n’avais pas encore de vision claire de mon avenir professionnel. J’ai donc naturellement emprunté cette voie étant captivé par l’art et l’informatique.
Dès l’enfance, j’étais passionné par le dessin et la création que j’ai abordé en grande partie de manière autodidacte. Je crayonnais beaucoup de personnages de manga ou de bande dessinée, puis en grandissant j’ai évolué vers un style plus réaliste, qui me correspond.
Après l’obtention de mon diplôme, j’ai pu travailler comme graphiste (notamment en Mairie) mais je sentais qu’il me manquait cette partie illustration qui me passionnait tant. J’ai donc décidé de m’inscrire en tant qu’auto-entrepreneur afin de décrocher quelques contrats à côté de mon activité salariée. Petit à petit, les projets se sont cumulés, ce qui m’a permis de me lancer complètement dans mon métier d’illustrateur et de pouvoir en vivre aujourd’hui.
4 / Quelles difficultés as-tu rencontrées dans ton métier ?
Je pense que se lancer dans l’auto-entreprenariat n’est jamais vraiment facile au début. Il y a beaucoup de remise en question, de freins psychologiques, car il faut être assez rigoureux, garder un bon rythme, des clients réguliers, entretenir sa visibilité, et saisir les bonnes opportunités. Cela peut prendre un certain temps mais en y croyant et en persévérant cela fini par payer J J’ai aussi la chance d’être bien entouré, et je suis très reconnaissant du précieux soutien de mes proches
Par ailleurs, j’ai travaillé dans le graphisme, également dans le domaine du prêt-à-porter, ce qui m’a permis de me lancer progressivement dans l’illustration durant mon temps libre, en cumulant deux activités.
5 / Peux-tu nous décrire ta journée type ?
En général, je consacre les matinées aux tâches plutôt administratives (tri et réponses des mails, devis, factures, etc).
J’essaie également d’être le plus méthodique possible en me faisant des To Do List de ce que j’ai à valider pour la journée ou la semaine.
Et le reste de mon temps est dédié à la création (recherche iconographique, dessin ou peinture digitale)
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